refus rupture conventionnelle

Bonsoir à toutes et à tous.
Je suis moniteur et j'ai un projet de création d'entreprise dans une autre branche.
J'ai demandé à mon patron une baisse de mon temps de travail (de 30h à 20h) refusée ; une rupture conventionnelle nouveau refus. Que puis-je faire? Me reste-t'il que la démission? 
Je vous remercie d'avance de vos réponses.
Cordialement

Bonsoir frederic3,

Même en expliquant ton projet ton employeur refuse? celui qui à le plus a perdre c'est pourtant lui.

Les aides pôle emploi pour la création d'entreprise sont quand même un sacré coup de pouce, et représentent des montants non négligeable, si tu démissionnes tu n'aura pas d'allocations, du moins pas dans l'immédiat.

Il te reste la possibilité d'abandonner ton poste, il sera obliger de te licencier, et donc tu pourras prétendre a tes allocations. Par contre attention au délai, tu risques d'être plusieurs semaines sans salaire, le temps que la procédure de licenciement se fasse.

Mais bon c'est dommage d'en arriver là, une rupture conventionnelle ne coûte pas si cher que ça à l'employeur, surtout s'il fait les papiers lui même, sans son comptable. (rien de bien compliqué).

J'aurais essayé de le convaincre de la pertinence de mon projet, et que les aides pôle emploi, te seront précieuses.

Tiens nous au courant.

bONJOUR
Si tu estimes que 7537,78 euros c'est pas cher alors je ne peux être que d'accord
C'est ce qu'on a payé pour une formatrice qui nous posait un double problème : défaut de réussite (14 reçus pas an et coût de son maintien dans l'entreprise cher (voiture à disposition 50 km/jour pour venir au travail). Je rappelle que le défaut de rentabilité est considéré comme une faute grave : la difficulté reste de prouver ses dires : dans notre cas le rapport économique et pédagogiques des 6 autres formateurs était sans appel, mais on a préféré la jouer fine pour ne pas faire de vague.
Bon c'est cher mais depuis son départ l'entreprise à économisé plus de 10 000 euros en salaire et utilisation de véhicule (je pense même dire un chiffre en dessous de la réalité)

La question pour le patron est de faire la part des choses et dans le cas présenté j'aurai tendance à le suivre : il n'y a pas erreur de sa part, et le départ est proposé pour une cause en dehors de toute considération de sa propre entreprise. A moins qu'il ait fait une faute type salaire non déclaré, réaction intempestive .... il n'a aucun intérêt à signer une rupture conventionnelle

Ouvrir une entreprise en essayant de grignoter des résidus de salaires ne sera pas pour affronter les charges économiques et de travail. Il faut tracer un trait et penser avenir avenir et .... avenir.
C'est une âme de conquérant qui fait les bons entrepreneurs

Amicalement et du courage mais franchement devenir patron c'est plus que super : alors va de l'avant !!!

Jean Coach concepteur

très impressionné par le montant de la prime !!

je suis parti après 3 ans lors d'une rupture conventionnelle de contrat avec un peu plus de 1100 euros de prime, le minimum légal , et le patron était un ancien comptable donc calculé au plus juste .

comment faites vous pour atteindre cette somme ?

Pour revenir au sujet initial , la seule solution , autre que l'abandon de poste , c'est de proposer de rendre ( en liquide et sous la table ) la prime .

c'est totalement illégal bien sur et donc pas bien pas bien du tout .
Bizarrement même les patrons les plus zélés acceptent ...

H .

Bonjour
Ce qui a été payé est la partie pour le pôle emploi donc je ne parle pas de la somme qui est donnée au collaborateur défaillant environ 1500 euros
Mais encore l'avant dernier qui avait eu le droit à une rupture conventionnelle (le fameux qui m'avait fait une première leçon en conduite de montagne), là on avait de quoi lui faire comprendre légalement que la porte de l'entreprise lui était grande ouverte. Et c'est là en tant que le patron doit savoir  être un économiste : la somme perdue pour l'entreprise, n'est qu'un mauvais moment au regard de la mauvaise réputation qui était générée et qui elle coûte bien plus chère que l'on pourrait le penser.
Cet état d'esprit permet d'avoir une entreprise qui tourne et qui dure.
Mais il y a mieux et là on sort du sujet : réfléchir à deux fois avant d'engager, même si la personne à "de l'expérience" : ce n'est pas çà qui fait le bon formateur... stop.. on ouvrira un autre post
Amicalement
Jean coach concepteur

Bonjour merci à toutes et à tous.
Je suis preneur pour d'autres solutions si il en existe?
Ce qui m'exaspère, c'est qu'on a beau être pro, être toujours à l'heure, jamais absent, être disponible même lors de ses jours de repos, et si on veut partir parce que l'on a aucune possibilité d'évoluer, qu'on est payé plus qu'au ras des pâquerettes, la seule solution est la démission.
On ne protège plus les employés, c'est la France des Patrons. Je dois juste me taire et partir une main devant et une derrière. Alors que si on est pas français, on a des aides, des logements, ...
C'est le monde à l'envers.
J'espère n'avoir choqué personnes et je m'en excuses d'avance si je l'ai fait. Je ne veux aucunes polémiques. Je dis ce que j'ai sur le coeur car je trouve quelque part que c'est injuste.
Cordialement.

Bonjour 

en effet je comprend mieux le montant , les choses ont un peu changé depuis mon départ négocié,  , j'ai creusé un peu et trouvé :

"Les récentes mesures gouvernementales ont alourdi la fiscalité de l’indemnité de rupture, auparavant alignée sur celle de l’indemnité de licenciement. Depuis le 1er janvier 2013, les employeurs doivent s’acquitter d’un forfait social de 20 %"...( forfait  venant en sus de la prime versée à l'employé ) .


ça donne moins envie , on le comprend , à un employeur de se séparer d'un élément qui fait un travail correct .

Et là , j'en arrive à Frederic3 et si on se pose à la place d'un employeur , se priver d'un employé qui bosse bien pour que ça lui coûte aussi cher ne donne guère envie .
pas simple de trouver une solution .

H.

Merci
la seule chose possible et qui me fait soulever le coeur est de devenir un mauvais employé, en maladie, en retard, qui ne vient pas pour un oui ou pour un non est cela me dégoutte. Ce n'est pas dans ma mentalité.

Et je me refuse à le faire.

Bonjour

Frederic3 , la seule solution ( pas très légale tout de même ) est de négocier ton abandon de poste ( voir ton licenciement pour faute grave ) 
http://droit-finances.commentcamarche.net/forum/affich-5707133-abandon-de-poste-chomage

pas de primes , mais une allocation , voir des aides pour monter ta boite .

pas grand intérêt pour ton patron , si ce n'est : de ne pas être pris en traître , de pouvoir gérer ton départ , son planning , et ton remplaçant .

Une autre solution, c'est d'enchaîner sur un CDD d'au minimum 91 jours ou 455h. Cela t'ouvre les droits aux allocations chômage. Si la législation n'a pas changé.