taux de réussite

bonsoir a tous

Etant nouveau dans la profession, jai eu mon bepecaser en 2011. J ai intégre une AE depuis environ 5 mois et j ai l impression d apprendre le métier sur le tas. Je pense que le discour doit varier selon les eleves. J ai surtout l impression d avoir plombé le taux de réussite de l ' AE. Malgre la bonne ambiance dans l équipe et le retour positif des éleves. J aimerai avoir votre avis si quelqu un est passe par cette étape dans sa carriere.

Salut Sami (tu vas te faire enguirlander, il faut se présenter dans la section concernée)

Oui j'ai aussi appris sur le tas, je pense qu'on a été mal formé, et surtout formé à passer l'examen et non à travailler par la suite!
Le livret B est là pour t'aider aussi au niveau de la formation, après j'espère que tu vas au permis de temps en temps, pour voir le niveau d'exigence, et aussi voir pourquoi les élèves échouent .

On a tous appris réellement le métier sur le tas

J'ai passé mon BEPECASER en 1995, j'ai galéré aussi au début, j'étais plein de bonnes pensées sur la sécurité routière, le savoir-être et tout ce genre de choses, et je n'avais pas compris que notre premier travail, c'est d'apprendre à nos élèves à maîtriser leur véhicule, ce que l'on ne nous enseigne pas trop durant la formation.

Les élèves qui échouent au permis sont très généralement ceux qui ne sont pas à l'aise avec leur voiture (ce dont on ne se rend pas toujours compte quand on débute dans ce métier).

Autre axe de réflexion: ce ne sont pas les élèves qui ont du mal à avoir le permis qui sont dangereux par la suite; le problème du "taux de réussite" n'est pas un problème de sécurité routière, mais de gestion des places d'examen par pénurie d'inspecteurs. On doit en tenir compte, par la force des choses, mais c'est une (forte) contrainte externe à notre métier, métier qui consiste à APPRENDRE A NOS ELEVES A SE DEPATOUILLER DANS LA CIRCULATION AVEC LEUR VEHICULE SANS METTRE LES AUTRES NI EUX-MEME EN DANGER.

Nous, on enseigne la CONDUITE, c'est pour toute leur vie, pas pour l'examen. Et on souffre de cette contrainte du taux de réussite, à cause d'un système mal foutu et que l'on ne maîtrise pas.

Mais je répète (quite à radoter): l'élève doit avant tout être à l'aise mécaniquement, tout le reste en dépend.

salut Sami

je suis de la cuvée 2011 aussi, l'impression d'être une stagiaire durant deux trois mois, d'apprendre encore et toujours à l'heure actuelle et une collègue de 20 ans de métier, m'a dit que c'est sur environ sur 3 ans qu'on continue l'apprentissage...

pour le taux de réussite, ça révèle qu'on a réussit à faire assimiler aux élèves certaines choses qui se rapprochent très près des critères d'attribution du permis de conduire... cela, à mon humble avis, ne veut pas forcément dire que ces conducteurs débutants sont sûrs et le seront toute une vie... tout change dans la vie...

la prise de conscience se fait dès le départ, ou plus tard, au fil des années de conduite, perso j'ai eu une conduite très sportive au début (n'étais-je pas jeune il y a fort longtemps avec ce sentiment de toute puissance défiant la mort ?), puis la naissance de mes enfants m'a carrément calmée, je suis plutôt dans la conduite économique depuis 20 ans mdr

pour le taux de réussite, sur 10 élèves formés complètement et présentés à l'examen, 8 ont réussis du premier coup et ça ne veut rien dire à mes yeux

ce qui m'intéresserait, c'est de revoir tous mes élèves dans 40 ans (oui, je serai très très vieille) et de constater qu'ils sont vivants et qu'ils n'ont jamais tué sur la route

Nina a écrit:salut Sami

je suis de la cuvée 2011 aussi, l'impression d'être une stagiaire durant deux trois mois, d'apprendre encore et toujours à l'heure actuelle et une collègue de 20 ans de métier, m'a dit que c'est sur environ sur 3 ans qu'on continue l'apprentissage...

Rassurez-vous: après 17 ans de métier, j'apprends encore des choses...

je suis plutôt d'accord avec toi Pacermaniac, on n'arrête jamais d'apprendre, que ce soit dans ce boulot ou dans la vie en général...

c'est pas Jean Gabin qui disait "je sais.... que je ne sais rien" ?

se contenter de ses connaissances et ne jamais aller vers des nouveautés pédagogiques, mécaniques, psychologiques, etc... c'est ne jamais évoluer vers le haut...

par contre, je prend le problème à l'inverse de toi, en disant qu'un élève qui est à l'aise, qui se sent bien avec toi le moniteur, qui présente un profil psychologique ouvert à l'assimilation d'un enseignement, c'est un élève qui apprendra plus facilement la mécanique puis le comportement etc... mais notre but n'est-il pas aussi de nous adapter à chaque profil ? toujours dans la même finalité sécuritaire ?

Il suffit de lire ce blog (et la rubrique des petites phrases des élèves par exemple) pour voir qu'on en apprend tous les jours....



Maintenant, on a assez de pression pour laisser celle du taux de reussite un peu de cote, memem si c'est important pour l'AE evidement.

Les élèves qu'on presente sont prets pour passer, sinon on ne les presente pas, apres ils l'ont ou pas.... ma foi, il y a pleins de facteurs qui rentre en compte (stresse, fatalité, inspecteur qui a mal aux dents, etc.)

Nina a écrit:par contre, je prend le problème à l'inverse de toi, en disant qu'un élève qui est à l'aise, qui se sent bien avec toi le moniteur, qui présente un profil psychologique ouvert à l'assimilation d'un enseignement, c'est un élève qui apprendra plus facilement la mécanique puis le comportement etc... mais notre but n'est-il pas aussi de nous adapter à chaque profil ? toujours dans la même finalité sécuritaire ?

Oui, ou non, ce n'est pas l'inverse; je dis juste qu'un élève qui n'est pas copain avec sa machine a peu de chances de "passer la rampe" le jour de l'examen.

J'ai de la tendresse pour les élèves pas dégourdis; un peu par masochisme, peut-être, mais surtout parcequ'à galérer ensemble, il se crée une bonne vraie relation humaine. Mais c'est personnel: j'ai toujours été timide et reservé, malgré la maturité, très émotif (on m'a dit "écorché"), et comme tout un chacun, je fonctionne mieux avec ceux qui me ressemblent qu'avec les autres. Ceci étant, j'avoue qu'un élève débrouillard, intelligent et volontaire, c'est sympa, reposant... et ça fait monter le taux de réussite !

Moi j'aime pas cette notion de réussite (sauf si résultats trop pourris), car il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte (rouler en cambrousse ou en grosse agglo, ça joue beaucoup, élèves francophones, illettrés ou pas, etc ...).

Donnez moi que des AAC et je vous pete des records....

D'ailleurs comment calculer un taux de réussite? C'est une vraie question....

Et puis calcule-t-on son taux de réussite avec ses élèves formés de A à Z ou prends t on ceux dont on a hérités.... autant de question qui change les résultats du simple au double

100% si on me laisse 100 H par élève et que je les trie. Je veux une prime aussi

Et encore pour certains 100 H ca peut être un peu juste.......

Tu veux des noms.....

C'est comme je pense: le taux de réussite n'a pas de sens. Fut un temps, j'avais fait un tableau XL pour connaitre, sur le long terme, le taux de réussite ... par inspecteur. On avait "madame 13%" (3 permis pour 20 candidats, un record !) et "monsieur 80%", alias "le gentil". Même centre d'examen, mêmes enseignants (ma monitrice et moi). Je tairai les noms des inspecteurs...

C'est assez parlant, et tellement vrai.....

ben maintenant que vous en parlez, je vais m'amuser à calculer mon taux de réussite perso, je sais qu'à l'ae ils ont environ 52 % et la moyenne nationale serait de 44 % environ...

I'm a quiche in mathematics...

au-delà du taux de réussite, qui implique le fonctionnement de l'auto-école (problème du patron?), il vaudrait peut-être mieux analyser les erreurs commises lors des examens pour tenter de les résoudre pendant les formations. S'il y a lacune, c'est bien là qu'elle sera décelable.

Les inconnues de l'équation :

- l'examinateur ;

- la capacité à conduire "normalement" du candidat.

Comme dit Lavie, si on pouvait trier, former autant qu'on veut...nous présenterions, dans l'ensemble des prestations de niveau supérieur. Ce n'est pas le cas.

Espérons que le élèves-clients-candiadts soient autant, sinon plus, sensibles à la qualité de la formation qu'au taux de réussite.

on-off70 a écrit:
Espérons que le élèves-clients-candiadts soient autant, sinon plus, sensibles à la qualité de la formation qu'au taux de réussite.

Ca, ça suppose qu'ils se ne comportent pas comme des consommateurs mais comme des consomm'acteurs. Pas gagné cette affaire là ! "Je paye donc j'ai droit à..."

et même quand on ne paye pas on vient chercher sans donner et quelques fois sans même se présenter, dire bonjour ou merci

certes ce n'est pas gagné, faudrait-il encore savoir s'ils sont en majorité?

Je pense que l'emplcement de l'autoécole y est pour bcp. La vie trépidante urbaine n'est sûrement pas favorable à un contact optimal. En revanche, à la campagne ( )...

J'vais pas me plaindre pour l'instant, la plupart des parents à qui je parle acceptent sans sourciller de faire reprendre qques heures à leur petit.

Sinon les parents.... à l'arrière!

Ca calme, ca motive et ca regle bien des soucis....

et si on fait ça tôt dans la formation, on évite carrément 90% des emm...

c'est une des raisons pour laquelle je demande toujours, à l'inscription, "qui paye?" comme ça je sais avec qui communiquer.

Bon reflexe d'anticipation de demander qui paye... lol

bah...la pédago c'est en voiture. Au bureau c'est planification et encaissement!