Galères de moniteur auto-école

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Impact psychologique du métier Empty Impact psychologique du métier

Mar 6 Déc - 20:06
Bonsoir à tous je suis nouveau ici.
J'ai bientôt 6 ans de métier, et pour info je bosse près d'une grosse métropole double championne de France de foot l'an dernier Very Happy.
J'ai parcouru ce forum, cette rubrique notamment, car on parle des problèmes physiques liés à l'exercice du métier, des problèmes psychologiques également dûs aux diverses pressions (patronales, parentales etc).
Seulement je voudrais apporter mon maigre témoignage.
J'ai le sentiment que l'impatience règne sur les routes, l’agressivité va de pair avec le nombre croissant de voitures en circulation, on passe autant de temps à survivre et anticiper les erreurs des autres usagers ( toutes catégories confondues)qu'à enseigner.
Ceci a un impact psychologique sur moi (angoisses nocturnes) et une fatigue mentale importante (pourtant je fais tout pour m'oxygéner).
Alors je voudrais savoir si d'autres personnes ont le même problème, personnellement je compte changer de voie professionnelle car j'ai de plus en plus de mal à supporter ça.
Nina
Nina
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Impact psychologique du métier Empty Re: Impact psychologique du métier

Mar 6 Déc - 21:00
salut Psyché,

bien que débutante dans le métier et archi-nulle en foot (donc je ne vois pas où se trouve cette ville championne), mes premiers mois de monitrice ont été durs, très durs...

je rêvais que j'étais en leçon avec un sentiment merveilleux au réveil : d'avoir une vraie pause entre 6h30 et 8h (heure à laquelle je commençais mes vraies leçons)...

je subis quotidiennement l'agressivité de cette circulation lyonnaise tout en forçant mes élèves à rester courtois et à respecter le code de la route.... mais je manifeste depuis peu mon mécontentement quand des enfoirés nous font des crasses... C'est là que je me dis que le monde est devenu fou et que je participe à cette folie en encourageant des jeunes à se plonger dedans en essayant de ressembler aux autres...

Fatigue psychologique ? je suis exténuée mais je continue car je crois vraiment qu'à mon humble niveau, je peux changer les choses, pas à l'échelon national mais par petites gouttes ici et là...

mon patron ? j'essaye de faire comme il veut qu'on enseigne, j'accepte les amplitudes horaires débiles et les changements de planning pour un salaire pitoyable, mais parce que je veux devenir meilleure, et transmettre des choses, je ferme ma gueule pour l'instant...

fatigue physique ? euh... oui... énorme ! je prends de la vitamine c tous les matins, ça aide un peu mais le soir je m'éteinds instantanément sur mon assiette quand j'ai suffisamment de force pour me trainer jusqu'à la cuisine... Effet positif, j'ai perdu 4 kg depuis juin... va plus rester grand chose si je continue...

les enfants ? ben organisation domestique extrême, repas faits à l'avance le dimanche puis au congèlateur après le repassage et les lessives, ainsi que le nettoyage de mon outil de travail, ben mes enfants grandissent bien quand même... mais je crois que la révolte gronde dans mon foyer...

vie sociale ? vie amoureuse ? farniente ? inconnus au bataillon !

malgré tout cela, je reste souriante, enthousiaste et surtout, je crois en ce que je fais...
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Impact psychologique du métier Empty Re: Impact psychologique du métier

Mar 6 Déc - 21:08
Wink Hé beh ! Agglo lilloise pour être précis !
Je ne crois plus en la transmission du savoir et des valeurs (en tout cas au volant d'une bagnole), je pense que la voiture rend encore plus "con" que TF1 (désolé Laughing ), chacun pour soi et Dieu pour tous sur la route !
Ce boulot commence à me détruire intérieurement et nerveusement... et je n'ai pas (encore) d'enfants alors j'imagine pas les difficultés que tu rencontres Wink
J'ai 6 ans de métier.
Alors oui je vois qu'on est pas mal à galérer sur plusieurs fronts, je suis content de pouvoir lire vos commentaires ici.
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Impact psychologique du métier Empty Re: Impact psychologique du métier

Mar 6 Déc - 21:24
Hé hé ! pas facile de circuler à Lille encore pire avec la méga banlieue.

La durée moyenne d'exercice du métier est 5 ans (je ne sais plus d'où vient ce chiffre d'ailleurs mais il est souvent repris).

Usure physique et morale, manque de considération, difficultés à vivre son quotidien parce que des horaires éprouvants, etc.

Lorsque Mc Beal est arrivée sur le forum, elle était enseignante en ras-le-bol comme toi Psyché et même pire je pense. Elle termine en ce moment sa formation d'IPCSR et semble contente. Tu peux la contacter. Elle n'a surement pas vu tes messages.
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Mar 6 Déc - 21:27
Très bien j'en prends note merci beaucoup !
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Mar 6 Déc - 21:36
la nuit faut pas rêver du boulot hein, moi le soir j’oublie complètement ce que j'ai fais dans la journée Very Happy

Les élèves rappellent souvent où ils ont fait telle ou telle erreur, et je me fais "gronder" parce que je m'en rappelle pas Sleep

faut trouver le bouton reset pour perdurer
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Mar 6 Déc - 21:46
Ose dire que au départ tu ne parlais pas la nuit "à droite, à gauche, freine!!!" et les gestes qui vont avec Laughing
mais le hic c'est que cela perdure, bien que je fasse d'autres activités, c'est là que je me dis que j'atteins le point critique.
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Mar 6 Déc - 22:03
euh nan j'y ai jamais pensé la nuit.

demande a faire le secrétariat je m'arrache les cheveux avec les plannings des élèves et les changements de dernières minutes
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Mar 6 Déc - 22:05
Non merci Smile
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Impact psychologique du métier Empty Re: Impact psychologique du métier

Mar 6 Déc - 22:08
dans le même temps j'ai l'objectif de passer à d'autres activités : je vais essayer de passer la mention 2 roues à la prochaine session, je "termine" l'ensemble des permis plaisance....
et normalement après tout je...
finis aux restos du coeur pasque je serai complètement à sec Very Happy
cyberhornet
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Mar 6 Déc - 22:32
Perso je ne ressens pas du tout le stress que vous avez, je ne suis certes pas dans une mégapole mais quand même dans une ville importante avec son lot de conducteurs agressifs ...
Peut être est ce les années de pratique de la moto (en temps que motard, je n'ai pas la mention) je prends naturellement du recul entre le danger de tôle froissée en agglo et une chute qui serait fatale en mode arsouille en montagne avec les potes ,époque révolue avec le passage sur circuit qui apporte néanmoins son lot de sensation à tout frotter à 220 dans le triple gauche de Ledenon.
Bref, évidement je suis ultra vigilent en mode radar de la nasa avec une anticipation de parano compulsif lorsque je suis en leçon, mais je n'angoisse absolument pas, je suis toujours sincèrement souriant avec mes élèves et mon seul soucis est de les faire progresser. Pour moi assurer la sécurité c'est 5% de mon travail, et je précise que ma voiture est intacte à part une micro rayure au rétro droit pour deux effleurages de voitures stationnées !
Il m'arrive aussi de rêver des leçons, mais seulement du coté pédago !
Je précise aussi que je suis dans une équipe que j'apprécie énormément, peut être que ça joue sur ma façon de voir les choses en leçon !
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Ch'motard
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Ven 9 Déc - 22:34
Psyché a écrit:J'ai le sentiment que l'impatience règne sur les routes, l’agressivité va de pair avec le nombre croissant de voitures en circulation, on passe autant de temps à survivre et anticiper les erreurs des autres usagers ( toutes catégories confondues)qu'à enseigner.
Ceci a un impact psychologique sur moi (angoisses nocturnes) et une fatigue mentale importante (pourtant je fais tout pour m'oxygéner).
Sans aller jusqu'aux angoisses et aux cauchemars, la vigilance nécessaire, voire vitale, pendant les leçons de conduite voiture en Ile-de-France, engendrait en effet une grosse fatigue mentale et une tension nerveuse permanente.
C'est une des raisons qui m'ont poussé à changer de vie en quittant la région parisienne pour aller en province (Aquitaine) et n'enseigner que la moto.

L'avantage est que nous formons d'abord nos élèves hors circulation : ils ont une bien meilleure maîtrise du véhicule quand ils partent sur la route.
Et la circulation dans la région bordelaise, hors heures de pointe, n'a rien à voir avec le trafic francilien...
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Shaka
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Mer 11 Jan - 22:19
Je trouve que c'est la pire des fatigue car on ne peut pas la quantifier ni connaitre vraiment son impact.
D'ailleurs beaucoup de douleurs physique(cou, mal de dos) viennent d'un coté psychologique (stress, sur les nerfs).
Il n'est pas "dur" physiquement mais surtout psychologiquement.
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Jeu 12 Jan - 11:17
cyberhornet a écrit:.
Bref, évidement je suis ultra vigilent en mode radar de la nasa avec une anticipation de parano compulsif lorsque je suis en leçon

Radarnasa : ça ferait un joli pseudo pour enseignant stresssé lol!

Je repense à la tâche de conduite qui est complexe à tel point que le seul fait pour un conducteur lambda de téléphoner avec un appareil dans la main multiplie par 3 le risque d'accident (corporels parce qu'on a pas les stats sur les accidents matériels).

L'enseignant de la conduite, lui, doit assurer cette tâche à laquelle il ajoute celle de l'enseignement : surveiller les gestes, la mimique, expliquer, anticiper le comportement de l'élève et élaborer une stratégie de sauvegarde pour l'ensemble de l'équipage. S'il agit ce n'est pas au bon moment mais avec un temps de retard puisque c'est à l'élève d'agir d'abord.

Perso, je trouve que c'est faisable : la preuve, on ne s'en sort pas trop mal mais c'est la charge de Titan ! Si le bureau appelle en plus que le patron ne se plaigne pas de la tôle froissée et du bug dans la surveillance de l'élève ou du compteur kilométrique ! On zappe forcément plein de choses.
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maitrerudess
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Jeu 12 Jan - 11:51
C'est bizard car moi aussi je suis dans le nord ( à Lille même), mais je n'es pas cette pression que tu parles car je ne conduit jamais dans Lille mais aux alentours.
La seule différence c'est que j'adore mon métier;
Avant de me lancer dans l’aventure, je suis venu lire sur ce forum les problèmes qu'on peut rencontrer dans le métier ( je parle au niveau physique).
Du coup tout les matins, je fais 30 minutes de gym devant la tv !
Et bien on peut rire mais je t'assure que je n'ai aucun pb de dos ou de coup alors que certains sont ruiné au niveau physique.
Peut-être que mon avis est celui d'un débutant, mais pour le moment je ne me plaint pas.
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Jeu 12 Jan - 21:48
tu travailles dans la branche depuis combien de temps ?
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maitrerudess
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Ven 13 Jan - 6:35
depuis septembre
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Impact psychologique du métier Empty Re: Impact psychologique du métier

Ven 13 Jan - 11:45
Ok c'est récent Wink !
Ca fait 6 ans pour moi !
marmotte
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Jeu 19 Jan - 13:25
maitrerudess a écrit:Du coup tout les matins, je fais 30 minutes de gym devant la tv !

Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à "tutuyutu tutuyutu tutuyutu"

Bon sinon pression? Heu oui un peu quand même.. Mais là vu que je change de boite, je ne vais pas me la mettre et je pense que je vais essayer de trouver l'employeur détendu.. (si si ça existe.. j'en ai 2 en vue)
Il faut savoir faire le vide et te dire que c'est finit, tu ne peux plus rien changer à tes leçons..

A le mode cauchemar "freine" " a gauche" "attention" mon homme m'en as raconté des belles.. Mais apparement il n'a plus de soucis de sommeil à cause de moi..
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Jeu 19 Jan - 14:05
Moi et ma femme sommes moniteur depuis 6 ans, pendant la nuit les premiers mois étaient un calvaire Very Happy
je me souviens de ma femme essayant de me mettre une ceinture en dormant, des réveils brusques du style "hé bé, tourne à gauche!!" ect, ect...
Ça se tasse avec le temps, maintenant que je suis patron, je rêve surtout de planning, d'engueulade avec les parents, mais bon, chaque métier doit amener son lot de stress et de mauvais côtés...
Je pense que ce qui fait arrêter les mono au bout de 5 ans, c'est plus le niveau de rémunération catastrophique que réellement le dégout du métier...
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Mar 31 Jan - 19:45
Et ben, ça fait peur tout ce que vous dites....
Moi ça fait 3 mois que j'ai commencé. Pour l'instant si je dois faire le bilan, ben disons que je supporte bien car je travaille dans une auto école assez cool. Mes collègues sont la pour moi, je ne vois jamais la patronne car elle est dans l'agence principale, et j'ai des élèves vraiment cool dans l'ensemble j'ai pas a me plaindre pour tout ça.
Après, c'est vrai que desfois je doute de moi, j'ai une baisse de moral importante, mais je relativise et c'est parti. Par contre je sort plus, j'ai plus de vie amoureuse, on est quand même solitaire dans le fond, et le soir tout ce que je veux c'est me vider l'esprit. Mais bon haha ça marche pas comme ça, la nuit c'est dur, je suis crevé mais je pense trop, je réfléchi trop a ce qui s'est passé.
Voila bilan mitigé, mais plutot positif pour l'instant, on verra la suite =)
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Mar 31 Jan - 19:55
Ah mais moi je peux enchainer une nuit blanche et aller taffer le lendemain, voir un concert,etc etc ce n'est pas le taf qui m'en empechera Cool
Je pense que l'esprit, comme le corps (avec les a coups, freinage etc) encaisse pas mal de choses qui polluent la tête.
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Impact psychologique du métier Empty Re: Impact psychologique du métier

Jeu 10 Mai - 10:56
Entièrement d'accord, et je pense surtout qu'il faut savoir fermer la porte au boulot une fois rentré à la maison ...

Difficile à faire, quand on est patron j'en ai bien conscience !

Fatigue accumulée, irritable, nerveux sont des mots qui nous suivent de jour en jours, mais il y a des jours avec et des jours sans, et les jours sans, il faut faire avec :-D



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